Jordanie Wadi Rum

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The Beauty

mardi 27 septembre 2011

Ordesa un nouveau BUT à la RAVIER le 20 Septembre

Quand Richard m' a proposé d' aller au Tozal del Mallo faire la Ravier, je n' ai pas pu refuser, surtout que j' avais une affaire à régler avec cette voie.
Cette voie je l' avis commencé il y a 3 ans avec Rémi T et Philippe B, après 3 jours de grand beau temps à l' Ossau et de très belles classiques en poche( sud-est, éperon est...) nous avions choisi de finir ce séjour par la Ravier à Ordesa.Je ne rentrerai pas dans les détails mais ce fût une journée pluvieuse et surtout j' arrachais une écaille dans la 4ème longueur qui tombait sur Philippe et qui annonçait notre retraite....
Avec Richard c' est une amitié solide, quelques belles voies en montagne, mais aussi des souvenirs d' inquiétude pour nos familles avec notamment l' accident de Richou en 2008 qui avait bien faillit lui être fatal.
Donc quand Richard a annoncé à sa femme Isa, qu' il serait là pour donner le bain aux jumeaux, c' était un  contrat auquel on devait se tenir sans pour cela prendre l' assaut d'une Ossaloise en colère!!
Nous commençons à grimper 1h30 après notre départ de la voiture.Nous tirons une grande longueur à travers le contrefort rocheux avant d' évoluer corde tendue vers R1.
avant la cheminée
Je prend le relai au pied de la paroi, et quelle paroie!une verticalité écrasante, et même surplombante.
Ces enchevêtrements d'écailles de surplombs et de toits sont un appel à l' humilité et ce n'est pas sans pression que j' attaque l' escalade dans une fissure cheminée dont on n' a pas l' habitude de trouver en falaise.
Bien sûr friends et coinceurs font parti de l' équipement obligatoire du grimpeur afin de compléter l' équipement en place.
Richard enchaîne la longueur suivante et fait relais dans une faille , 2 pitons dont un qui bouge...
Et là!! la pression se fait ressentir, c'est dans cette longueur suivante que j' avais fait partir l'écaille, je préfère laisser ma place à Richard qui enchaîne  la longueur sans trop de difficulté.
Arrivé à R4 j' attaque la fameuse 5éme longueur et sa cheminée" pénible" et peu commode.Je pose 2 camalots avant de clipser le piton précédent la cheminée, en regardant au dessus je me demande à quelle sauce je vais être  mangé!Je continue à grimper et pose une sangle autour d' une grosse écaille, plus haut c' est un n°1 que je coince dans une fissure avant de continuer en Dulfer jusqu' au 1er piton de la cheminée.
C' est dans une position peu orthodoxe que j' arrive à m' élever et à progresser de piton en piton en artif.Le rocher étant poli, je n' ai vraiment aucun pied pour passer en libre......
Arrivant au 3/4 de la cheminée, le cul plein gaz je ne trouve pas l' inspiration pour clipser le piton de sortie un peu plus haut, la vue du dernier piton tordu me laissant perplexe.
Richard prend la suite et sort de la cheminée par une traversée à droite.
La montre annonce déjà 12h00 et nous nous rendons compte que nous passerons plutôt 6h00 à 8h00 dans la voie comme décrit dans le topo de Luichy, que les 04h00 annoncés par Passage Pyrénéen.
Nous décidons de rendre les armes afin que le papa soit à l' heure pour le bain.
C'est avec frustration que nous redescendons dans la vallée à l'ombre du Gallinéro et du Cotatuero théatre de l' escalade engagée pyrénéenne...
vue sur la vallée
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richou en action

Mais notre moral est intact et c'est avec enthousiasme que nous parlons de nos futures ascensions ici ou ailleurs....


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